En avril dernier, le groupe Média Participations était frappé par un ransomware — logiciel malveillant qui paralyse l’infrascture numérique, en réclamant une rançon pour déguerpir. Il aura fallu plusieurs mois de précautions et de manipulations pour se sortir de ce calvaire — au point d’avoir dû effectuer les règlements de salariés et prestataire par chèque, nous racontait-on…
Menaces à prendre au sérieux…
Cette situation n’était probablement pas étrangère à ce que, voilà une dizaine de jours, le Syndicat national de l’édition alerte ses membres sur les mesures à adopter pour se « protéger de la cybermalveillance ». Et pour cause : « Vol de données, demandes de rançon, sabotage : les cyberattaques sont des risques qui pèsent sur toutes les entreprises et les maisons d’édition ne sont, bien évidemment, pas épargnées. »
Des conséquences sur l’activité de l’entreprise, des pertes financières lourdes : il est nettement plus sécurisé d’ouvrir un livre — même si l’on peut se couper avec une page… – que d’allumer une tablette. La menace, l’exemple de Média Participations à l’appui, devait donc « être prise très au sérieux ». Notamment chez les structures de petite ou moyenne taille ne disposant pas nécessairement de solutions techniques ou de programmes de sensibilisation…
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Spécialiste de la transition numérique et consultant en cybersécurité, je compte 25 ans d’expérience dans le privé et le public au service de la réussite des transitions d’administrations et TPE/PME. J’ai été notamment RSI d’un établissement public territorial et par la suite durant 3 ans Conseiller stratégique du président fondateur de Qwant le moteur de recherche européen. Plus récemment j’ai participé depuis sa création et durant 2 ans à l’hyper croissance d’une entreprise de cybersécurité spécialisée dans la protection et l’évaluation des risques de grandes entreprises et de services d’états.